«Quand je regarde Star Académie, je me demande ce qui serait arrivé si j'avais vécu l'aventure», explique Priscilla Tardif, ici entourée de ses enfants Marilena, quatre ans, et Charlie, deux ans.
photo Alain Dion
Michel Tassé
La Voix de l'Est
(Roxtond Pond) Priscilla Tardif ne manque rien de Star Académie V. Parce qu'elle aime l'émission, parce qu'elle supporte notre Andréanne A. Malette nationale et parce que ça lui rappelle un heureux moment de sa vie.
Il y a huit ans, Priscilla s'était rendue jusqu'au premier gala de Star Académie II après avoir été choisie parmi les quelques milliers de personnes qui avaient passé les auditions à travers le Québec. Ils étaient 50 à la première, mais Priscilla n'avait pas été retenue pour vivre la grande aventure.
«Ça reste un très beau souvenir quand même, explique la résidante de Roxton Pond. Star Académie était déjà une grosse machine à l'époque et j'ai passé le plus proche que l'on peut d'entrer à l'Académie. Je regardais Andréanne, dimanche soir, et je me disais que le temps passe vite...»
Priscilla, qui a 28 ans, enseigne aujourd'hui le piano, elle qui continue à monter sur scène de temps en temps. Elle a deux beaux enfants, Marilena, quatre ans, et Charlie, deux ans. L'an dernier, elle a supporté Yan, son conjoint, dans sa lutte contre une tumeur au cerveau. Heureusement, son homme va bien aujourd'hui.
«C'est certain que, quand je regarde Star Académie, je me demande ce qui serait arrivé si j'avais vécu l'aventure. Peut-être que j'aurais aujourd'hui une belle carrière, mais peut-être aussi que je serais retombée dans l'oubli comme ça a été le cas de plusieurs après avoir fait l'émission. C'est difficile à dire.»
Priscilla se souvient qu'elle n'avait tout de même pas été trop déçue de ne pas avoir été sélectionnée.
«J'aurais aimé faire Star Académie parce que ça m'aurait sûrement ouvert un paquet de portes. En même temps, j'avais un peu de misère avec le concept de téléréalité, qui était beaucoup plus poussé qu'aujourd'hui. Ça frôlait le voyeurisme à l'époque et j'étais plus ou moins à l'aise avec ça. Aujourd'hui, on nous montre les Académiciens suivant des cours, on les voit travailler. Je trouve ça beaucoup mieux que dans le temps.»